Quand le rideau s’est fermé dimanche soir, la saison 2014 de la troupe du Théâtre Alsacien de Saessolsheim a pris fin. Une bonne saison de plus à l’actif des acteurs de ce petit village situé à la limite du Kochersberg. Pour la deuxième fois de suit c’est une pièce de Hélène Quirin, cheville ouvrière de la troupe de Diedendorf, en Alsace Bossue, qui a été choisie. La pièce " Nooch’m Ràjie schient d’Sunn " nous entraine dans les démêlés financiers de la société Troppler qui fabrique des parapluies en tous genres. Le patron, fils unique, compte désespérément sur l’héritage de sa mère et un éventuel coup de pouce de son oncle de Berlin ou à la limite à un prêt d’un banquier peu scrupuleux. Tout se complique avec le décès de l’oncle de Berlin…… Les scènes burlesques défilent a un rythme soutenu jusqu’à l’ultime baisser de rideau.
Dès l’ouverture du rideau c’est les dames de la gym locale qui nous proposent une chorégraphie avec des impers et des parapluies sur la célèbre chanson "Singing in the rain" de Gene Kelly.
Dans la foulée c’est les acteurs qui prennent le relais pour trois heures de rires. Cette nouvelle saison a été, une fois de plus, un succès. Les membres de la troupe et du football club local ont beaucoup travaillé ces deux week ends. Les dimanches ont été particulièrement fréquenté avec la formule Repas et Théâtre. Au total 480 repas ont été servi par nos bénévoles " managés par" Vincent et Jean Claude. Tous ont apprécié le pot au feu préparé comme d’habitude par Manu et son équipe. Pour la dernière on a même eu la visite de Stefan Diedl, le Singede Wirt qui est venu de Bavière pour tenir sa promesse de passer une fois à Saessolsheim. Quand on pense qu’il a fait 1000km pour assister au spectacle et participer au tirage du gros lot de la tombola à savoir 2 jours en pension complète pour deux personnes offert gracieusement toutes les années par Stephan. Bravo et merci. Environ 850 spactateurs se sont déplacé cette année.
Le patron de l’usine Edouard Troppler, interprété par Mattern Richard secondé par son épouse Amélie (Caspar Cécile) essayent de faire signer la grand-mère (Kraehn Stéphanie) pour encaisser l’héritage. Leurs associés Auguste Troppler (Hoh Gilbert) et Illona Troppler (Nagel Josiane) espèrent également cette signature. Olga Fessel (Wolff Ginette)déléguée syndicale, pose pas mal de problèmes au patron au sujet des salaires et de la sécurité. Tandis que l’employé Hervé Holtzmann (Bock Michel) bégaye, La gouvernante Emma Brunner (Dossmann Carole) a, elle aussi un problème d’élocution ; Elle ne prononce pas les mots en entier. Les deux sont hilarants. Alertés par les rumeurs de faillite de la société Troppler, deux journalistes, Huguette (Heim Mathilde et Frédérique ( Bornert Mélanie) font leur enquête. Profitant de l’absence de son épouse, Edouard appelle sa petite amie Lolo (Adam Anne) pour passer une agréable soirée.
Malheureusement l’oncle de Berlin décède sans avoir fait de testament. C’est alors que la famille troppler décide d’inviter la tante de Berlin (Soller Sandra) pour la préparation du jubilé du 100e anniversaire de l’usine. Dans le même temps, Mme Troppler décide d’organiser un chantage afin de forcer le banquier Rummelecker (Heim Jean) à leur octroyer un prêt pour sauver l’usine. Par un article dans le journal local, Jean Joseph Kempfer (Goetz Fabrice), fils d’un ami de l’oncle de Berlin, apprend à la tante les difficultés de la société Troppler. Elle décide de les aider avec une partie de l’héritage de l’oncle de Berlin. Naturellement il y a toujours une commère qui débarque et qui répand son fiel, c’est le cas de Mme Kahlenberger (Adam Anne).
L’adaptation et la mise en scène ont été faites par Bock Michel et le souffleur Wolff Jean Marie, les décors et le maquillage sont de Hoh Gilbert aidé par toute la troupe. La chorégraphie est de la section de gym de Saessolsheim.
Un grand bravo et un grand merci à tous ceux qui ont œuvré à la réussite de cet événement annuel traditionnel qu’est le théâtre alsacien de Saessolsheim. Les plus assidus des répétions ont passé environ 75 heures de répétitions plusieurs soir de la semaine. Il y a des heurs de travail de l’ombre pour tout organiser un tel événement. On peut être fiers de nous. Tous, acteurs et bénévoles des repas et des buvettes.
